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Les tribulations de Béa et sa tribu

27 février 2011

Elle a eu un enfant

qui s'est appelé Philippe, qui s'appelle toujours Philippe, mais qui est mort deux heures après sa naissance. Vibrato de sa douleur, son livre :

Camille Laurens, Philippe

Editions P.O.L

"Peu importe l'âge auquel meurt un enfant : si le passé est court, demain est sans limites. Nous portons le deuil le plus noir, celui du possible. Tous les parents pleurent les mêmes larmes : ils ont des souvenirs d'avenir."

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26 février 2011

les silencieux

Ils ont été nos pères, nos grand-pères, nos oncles, ils ont fait la guerre d'Algérie, et en sont revenus pleins de cauchemards et de silence.

Laurent Mauvignier, Des hommes, aux Editions de Minuit.

 

Magistral

 

24 février 2011

Il l'attend

"Rien ni personne ne l'empêchera d'attendre. Et même si on le ligote dans un sac, avec une pierre, et qu'on le jette au fond d'un étang ; son attente le fera remonter à la surface"

Sa soeur l'a laissé - et, désormais, il l'attend... 

Patrick Lapeyre, L'homme-soeur

Editions P.O.L

23 février 2011

Allumer le chat

Livre du jour : Allumer le chat, Barbara Constantine, éditions Calmann-Lévy

roman à la Queneau, jovial, délirant, à la Queneau quoi...

"- passe-moi le fusil, j'vais allumer le chat !
Il n'a pas bu pourtant, juste quelques verres de rouge au dîner, autant dire rien" 

 

Lu aujourd'hui :

Ritournelle de la faim, Le Clezio, Gallimard

"avec le même mouvement lent du fleuve, la ville dérive, laisse fluider sa mémoire"

23 février 2011

Je vous avais parlé de ça ?

LeblogdelamaicressedePierre

C'était quand il disait au revoir les potes de l'école et ça m'avait un peu "retournelurédudedans".

Dans le cadre de la mission à moi-même donnée : "un jour un livre" (oui je lis bien un livre par jour, et même deux des fois comme hier par exemple), je vais à la médiathèque une ou deux fois par semaine (ben oui je vais pas TOUT acheter quand même) et aujourd'hui, j'y re-vas juste avant le retour à la vie normale de ma fifille... Trois jours de classe de mer, je sais, c'est court, mais, en même temps, il pleut sans discontinuer depuis son départ ; alors comme dit ma mère qui est une sainte femme (clins de zyeux - au pluriel) : "à quelque chose malheur est bon". 

A vrai dire je ne vois pas trop ce que cela vient faire là, mais bon, c'est venu tout seul, alors je le laisse. 

Même si, à bien y réfléchir, ce proverbe n'existerait-il pas juste pour réconforter les malheureureux touchés par le malheur ? Je vous laisse deviser à loisir

allez zoum je file

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22 février 2011

Et il y eut, aussi, ça...

Je vais bien, ne t'en fais pas, Olivier Adam

Le Dilettante

"Claire entre. Julien se retourne. A cet instant Julien jure que si quelqu'un s'avise de lui faire du mal, il lui éclate la gueule, il lui fait bouffer ses dents. Claire le bouleverse par la grâce de son sourire si mince"

 

22 février 2011

Anna

Je l'avais lu, déjà, j'y suis revenu et l'ai relu, d'une traite, en une fois, comme ça, comme un loukoum.

Le livre du jour :

Anna Gavalda L'Echappée belle, Le dilettante

"Ce que nous vivions là (...) tous les quatre, c'était un peu de rab. Un sursis, une parenthèse, un moment de grâce. Quelques heures volées aux autres..."

21 février 2011

Marie et ses copines

Marie est partie en classe de mer ce matin. Cela doit être important parce qu'à 7h20, elle était levée. Oui, vous avez bien lu : 7 h20. Pierrot ayant javaté jusque 4 heures du matin, je n'étais pas fraîche-fraîche. Voire même un peu chiffonnée chafouin chafouine. Elle a tout fait comme il faut, a mangé, débarassé, toilette etc, puis, en bonne Marie, elle a tenté la télé... Des fois que je ne remarque rien, que je ne vois pas dans la pénombre du salon l'écran géant un brin lumineux. deux minutes ça a duré. Deux minutes et quelques grosses secondes - juste le temps que l'information suivante atteigne son cerveau, et que de son cerveau jaillisse l'étincelle qui mettrait en marche son doigt sur la télécommande.

Puis, elle a refait longuement sa coupe - lissé lissé lissé, et encore lissé ses cheveux. Elle a vérifié le tombé de son slim, a hésité longtemps longtemps entre ses baskets (confortables) et sa paire de bottes (à la mode)

Bref, Marie était prête.

On arrive à l'école avec sa petite valise trop chouette acheté rien que pour elle. Et là, elle n'est plus subitement Marie ma fille, mais Marie la copine. 

Donc, cela veut dire que Marie ne fait plus de bisous à sa maman - que même, en fait, je n'existe plus - purement et simplement, je me suis volatilisée en tant que maman. Parce que Marie, maintenant elle est avec sa bande. Voilà, c'est tout, c'est comme ça.

J'étais sa maman pour porter la valise, remplir le porte monnaie de l'argent de poche et l'accompagner en voiture - Mais passée la frontière entre notre monde et le sien : le hall de l'école ; je redeviens une femme comme les autres.

D'accord Marie, d'accord !!! J'ai compris... je vais me faire faire un passeport pour ton monde !

Allez, à demain

 

Livre du jour : Tom, petit Tom, tout petit homme Tom, Barbara Constantine, Calman-Lévy

 

18 février 2011

bon c'est vrai j'avais dit que je fermais

Mais j'y arrive pas !!!

J'y arrive pas, j'y arrive pas. 

Alors, faut pas m'en vouloir, mais là, je crois que je vais revenir de temps en temps vous raconter nos vies pas mal bringueballées (bringueballées ?!! oui ça existe !) ces derniers temps...

a demain !!!

21 septembre 2010

Brisure

Parce qu'il y a des brisures plus importantes que d'autres - parce que le temps m'est re-donné - parce qu'à ressasser parfois, seul le sourire nous reste, juste pour "pas faire peur", juste pour "pas inquiéter" ;

et c'est alors que la vérité meurt.

 

Il y eut des tempêtes et puis des éclaircies ; 

Pour passer certains caps, la boussole est de mise. Vous en fûtes une merci.

A tous ceux qui passaient, tout ceux qui s'arrêtaient.

L'heure est venue six ans plus tard, de ré-ouvrir la bouche, la vraie, celle qui fait du bruit...celle-là même que la douleur avait fermée.

L'heure est venue de fermer ce livre là - et d'en ouvrir un autre, le mien, sous d'autres auspices

 

Ici ou ailleurs - à bientôt de se parler

béatribu redevient Béatrice

 

31 août 2010

Au clair de la plume - correction en ligne

ma pitite-entreprise-à-moi est là : http://www.correctionauclairdelaplumecom.webself.net/

correction en ligne de thèse, mémoire, articles etc etc etc...

Qu'on se le dise et se re redise... Siou plait, faites moi travailler du ciboulot !!

Bon à part ça tout va bien à Nantes. Le vent souffle qu'on dirait le mistral... Monsieur travaille (ça change hein...) les jumeaux vacancifient encore une petite journée, et Pierrot la lune sourit le matin, grogne de temps en temps, pleure quand pas content - mais est "fin bien".

 

 

22 mars 2010

Y'en a des qui

me disent "ben dis-donc t'es molle du blog en ce moment..." Evidemment je me marre et puis réfléchis deux petites secondes... Ben oui, c'est vrai. Il y a bien longtemps que je ne suis pas allée du côté de chez moi. 

La maison est vide, tous les monstrausorus sont à l'école. Antoine et Marie ont 9 ans et deux jours. On est allés fêter ça au Courtepaille.
Géniallissime c'était pour eux. Total délire. Un gâteau industriel flanqué de bougies moult fois utilisées, porté par un serveur qui leur chante "joyeux anniversaire" ; des gens qui applaudissent et que même pas ils nous connaissent. Antoine serrant les lèvres genre pas du tout gêné. Marie toutes fossettes dehors, les cheveux en ordre (pour une fois) rosissant de plaisir. 
Pierre arborait son tee shirt-message (Vive les feutres indélébiles) : "Bon Anniv'  Tatane, Maïe, je vous aime"

Des cadeaux, des cartes, juste pour eux...

C'était chouette.

Tout simplement chouette.

Je dirai même plus : quasiment "bonheuresque" - et comme d'hab', on s'en fout si ce mot-là, il existe pas vraiment - c'est juste parce que il n'y en a pas d'autres

Bonheurèsquement vôtre,

Béatribu

17 décembre 2009

Une mère...

Parce que j'en ai une, parce que j'en suis une... pour Anne, Nad',  et toutes autres les mamans qui m'épatent 

Une mère....

 

Ça travaille à temps plein, ça dort un oeœil ouvert
C'est de garde comme un chien
Ça court au moindre petit bruit,
ça s'lève au petit jour
Ça fait des petites nuits.

C'est vrai, ça crève de fatigue
Ça danse à tout jamais une éternelle gigue
Ça reste auprès de sa couvée
Au prix de sa jeunesse, au prix de sa beauté.

Une mère, 
Ça fait ce que ça peut, ça ne peut pas tout faire,
Mais ça fait de son mieux.


Une mère,
Ça calme les chamailles
Ça peigne d'autres cheveux que sa propre broussaille

Une mère,
C'est là qu'ça nous protège
Avec les yeux pleins d'eau, les cheveux pleins de neige


Une mère,
A un moment, ça s'courbe,
ça grince quand ça s'penche
Ça n'en peut plus d'être lourde
Ça tombe, ça se brise une hanche
Puis rapidement, ça sombre

C'est son dernier dimanche
Ça pleure et ça fond à vue
Ça a la petite taille des plus petits cercueils
O bien sûr, ça veut revoir ensemble
toute sa progéniture entassée dans sa chambre

Et ça fait semblant d'être encore forte
Jusqu'à c'que son cadet ait bien fermé la porte

Et lorsque, toute seule ça se retrouve
Ça attend dignement que le firmament s'entr'ouvre
Et puis là, ça se donne le droit

De fermer pour la première fois les deux yeux à la fois…...


14 décembre 2009

Nous ne sommes pas faits pour braver les tempêtes


Attrape ma main,
Serre-la bien fort et viens.
Je te hisse à mon bord comme une naufragée.
Je suis venu de loin.
Je t'ai longtemps cherchée.
Tu es venu de loin et tu es fatigué
J'ai pris de mauvais vents,
Je me suis égaré,
Je ne savais plus lire ma route dans les étoiles.
J'attendais le printemps
Pour réparer mes voiles.
Je me suis échoué,
Mais je n'ai pas sombré.
Maintenant tu es là, tu peux te reposer.
Que tu m'as mal cherchée!
Je te voyais venir, retourner, disparaître
Là le ciel était bleu, tu gagnais la tempête
Je te tendais la main, tu ne la voyais pas
Maintenant je suis là,
Alors emmène-moi.
Mais le bateau prend l'eau.
On va le réparer
Mais les mâts sont brisés.
On va tailler les arbres.
Nous n'avons plus de vivres.
On jettera les filets.
Comment trouver la route?
On lira les étoiles.
Attrape ma main,
Serre-la bien fort et viens
Je te hisse à mon bord,
Tu es mon naufragé.
Nous gagnerons le port
Qui va nous abriter
Nous ne sommes pas faits pour braver les tempêtes.
G. Chelon

7 décembre 2009

Les pépites-potes : les pépotes de Béa...

Il est bien loin déjà le temps où j'ouvrais ce blog; Il en a vu passer des heures sombres maquillées sous les fards fallacieux d'un sens de l'humour à toute épreuve (ou presque) Il en a vu passer des amis qui s'inquiétaient, des proches qui s'interrogeaient, des inconnus envoyés par des potes qui, parfois revenaient prendre des nouvelles un peu plus neuves.

Je me suis bien battue, j'ai remué ciel et terre et parfois aussi beaucoup baissé les bras.

Me revoilà debout sur mes deux pieds après un an tout pile de vagues à l'âme, d'interrogations, d'inquiétudes et de jolies rencontres.

A Nantes ou ailleurs, grâce à une étoile qui m'a toujours suivie, j'ai rencontré des pépites - des pépites de potes - ça donne : des "pépotes".

J'ai trouvé des pépotes ici. Ceux de Besac' me manquent quand même. On ne remplace pas une Maminabella par une Dom' d'Auber, non parce que les Les pépites offertes par la vie s'accumulent les unes à côté des autres. La Sandra de là-bas n'est pas mise de côté par la Sandrine d'ici. Les pépotes de Béatribu ne se jalousent pas. Et ça j'aime bien.

Alors pour fêter le retour de Béa sur son blog : entonnons donc ensemble un "happy birthday to le déménagement"

PS : hier au soir Marie écrivait sur une enveloppe... Linda, Chloé, je vous aiment. Au pluriel bien sûr, c'est évident.

à plus...

 

 

6 octobre 2009

La relève...

ma fille est au bureau, l'air concentré, le nez en l'air, machouillant son stylo. je la laisse. elle s'approche de moi, se glisse près de mon giron et me laisse lire sa poésie écrite toute seule.

Et là, je me rends compte combien le point de suspension est héréditaire :

une petite fleur est dans le pré depuis longtemps
une petite fleur en forme de coeur...
plus jolie que le pharaon
plus jolie que...
plus jolie que toutes les fleurs
Et cette fleur c'est ...
ma maman...

signé et daté en bonne et dûe forme : Marie C le 6 octobre 2009

Bon, bien sûr : boum boum ; boum boum...

2 octobre 2009

LN, Agathe et Tiphaine

Elle m'avait aidée à un moment ; elle avait pris du temps pour que nous nous parlions en vrai ; elle écrit avec le coeur et l'humour au bord des yeux, et quelquefois pas seulement de l'humour... souvent un début de larme vite essuyée.

Elle vient de fermer la porte de son blog "ceux que l'on met au monde" - et c'est une vraie perte. J'y allais sans cesse ; prendre des nouvelles, y piocher un sourire, les voir grandir...

Sans doute faut-il se taire parfois pour mieux apprécier la douceur du silence.

Je prends acte, tout en ayant de la peine - Je leur souhaite bonne route à toutes les trois.

je leur espère brises, alyzées, vents doux, et beaucoup plus de moments doux que d'amers (supervielle)

12 mai 2009

Le grand Ouest et la jungle tropicale

Mon jardin il est pas grand.

Et, après tout : heureusement !

Parce qu'ici, l'herbe, elle pousse pas, elle grimpe !
Tu t'allonges dessus, tu médites un peu en position du lotus, tu fermes les yeux : au bout de 10 minutes, tu les ouvres et Hop, 1 cm et demi de plus la pelouse !

Tu la tonds le samedi (jamais les dimanches, ni les jours fériés : INTERDIT ici, faut pas faire de bruit, faut pas se faire remarquer...

Bref, samedi-tondeuse / dimanche tu regardes le jardin pousser / lundi tu te dis "bon y va falloir recommencer / mardi tu te dis "j'avais raison, Y va falloir recommencer / mercredi tu es derrière ta tondeuse à faire des allers et retours dans le sens de la tondeuse.

Mon népoux il a acheté un modèle tellement perfectionné comme tondeuse de l'espace (oui, ça existe das l'espace) que quand je m'occupe du jardin je fais un peu french flag au vent - la tondeuse de l'espace tond avance, avance tond et moi je tente de maîtriser la bête motorisée.

Pourquoi tant de Haine-rbe... à cause du climat. il fait doux doux doux... il pleuviote pleuviote pleuviote (en bruminaison comme les aérosols d'E*ian rose et blanc - et subitement t'as plein de soleil, comme ça d'un coup.

On est sous les tropiques en fait - je vous l'avais pas dit. Donc, le jardin amerloque ici, en vrai de vrai c'est la jungle.

On dirait un titre de film "viens chez moi regarder l'herbe pousser"

28 avril 2009

A la saint Valérie, on est le 28 avril...

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Béatrice !
Et j'ai reçu, déjà, beaucoup de messages d'amitié...
Merci beaucoup;

Je reprends ici un petit texte reçu avec une des cartes d'anniversaire : Merci Madame BC de me replonger dans les si simples mots de la poésie - celle à laquelle je m'accroche comme au mât du bateau quand la mer est trop forte.

Il se ménage tellement
Il a si peur des couvertures
Les couvertures bleues du ciel
Et les oreillers des nuages
Il est mal couvert par sa foi
Il craint tant les pas de travers
Et les rues taillées dans la glace
Il est trop petit pour l'hiver
Il a tellement peur du froid
Il est transparent dans sa glace
Il est si vague qu'il se perd

[...]

Il est perdu dans l'univers
Il se heurte contre les villes
contre lui-même et ses travers
...

Moooooosieur Reverdy

9 avril 2009

Le choix de Nous

pas facile de choisir.

Pas facile...
A quoi ça tient... à quoi ça tient ?
Mon coeur balance entre les locaux super top géniaux d'un IME, et le personnel hypra compétent d'un autre ...

De rendez-vous en rendez-vous, je ne sais plus à quel saint me vouer.
Heureusement, il y a ce temps qui nous est donné... un peu.
Et les phrases reviennent, entendues avant le déménagement, avant le grand chambardement - laisser le temps au temps ;

se laisser porter.
Mais le sourire et le regard profond de certaos professionnels en disent long sur leur implication : "donner le meilleur à Pierre"
Et toujours, toujours, recadrer... "ensemble"
L'adapéï, oui, c'est un esprit, un état d'esprit, une philosophie, un état d'être.

Mon coeur balance, et pourtant, il faudra bien choisir...

Un peu perdue ce soir, mais je vais laisser au temps le soin de faire le tri.

Pierre est parti en présentant sa joue pour un bisou. Et dans mon coeur : "C'est là sa place !"
Et mon esprit repart vers l'aitre IME - celui qui est tout beau, tout neuf...

Où ai-je senti le plus d'humanité - d'affection, et d'observation emplie d'empathie : dans les deux !

Pfooooooooouuuuuuh, je vous assure, c'est vraiment pas facile !

à demain pour de nouvelles aventures !

Béa parlant de Pierrot

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Les tribulations de Béa et sa tribu
  • Voici les récits de quelques brisures et moments forts, dans la ligne d'une vie bien lisse qui avait été rêvée. Lorsqu'apparut la lueur en clair obscur d'un Pierrot lunaire - réchauffé, guidé, aimé, par les jumeaux soleils
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