Il était une fois mon Pierre de lune
je te vois l'oeil vague
enfermé dans ton fort
en ton for intérieur
délaissant la chaleur
des regards chatoyants qui se tournent, vers toi
Je te vois visage morne
enfermé dans ton fort
sans peur du silence
régnant en tes murailles
semblant sourd aux appels mille fois murmurés, vers toi
Je te vois dans ton corps
si malhabile encore
et t'aider je ne peux
Si ce n'est quelques vers
pour t' insuffler le chaud, te chuchoter des chants,
Pour briser le carcan
qui t'enserre souvent, camisole invisible.
Te serrer en douceur pour enfin
Vers demain te montrer le chemin
Trouver ta bonne route
Cette perle de braise
qui ne doit pas s'éteindre
à t'étreindre si fort parfois je me brûle
mais je souffle, souffle, jusqu'à mon dernier souffle
et soufflerai encore doucement, doucement
sur cette perle de braise qui ne doit pas s'éteindre